Parler de son Passé

Vider Son Sac ou Garder le Mystère ? Parler de Son Passé à Son/Sa Partenaire

Hey les Sextonautes !

On s’est tous retrouvés dans cette situation. Vous êtes confortablement installés sur le canapé, la relation devient sérieuse, la complicité est à son comble, et puis… la question fatidique tombe. Parfois innocemment, parfois avec plus d’insistance : “Et toi, avant moi… c’était comment ?” 

Grosse goutte de sueur qui perle sur le front. Votre cerveau passe en mode alerte rouge. Qu’est-ce qu’on dit ? Est-ce qu’on raconte tout, de notre premier bisou baveux en colo jusqu’à notre dernière rupture douloureuse ? Ou est-ce qu’on sort une version édulcorée, digne d’un film Disney ?

La peur de mal faire, de trop en dire ou pas assez, de créer de la jalousie ou de paraître cachotier… c’est un vrai champ de mines émotionnel !

Pas de panique ! Chez Sextuto, on est là pour vous donner la carte et la boussole. Il n’y a pas de règle universelle, mais il y a des principes clés pour naviguer cette conversation délicate sans faire exploser votre couple. Prêts pour le guide de survie ultime ? C’est parti !

Les Deux Écoles qui s’Affrontent : Transparence Totale vs. Jardin Secret

Avant de savoir quoi faire, il faut comprendre les deux philosophies qui s’opposent dans le game de l’amour.

Team #ToutDire (La Transparence Radicale)

Pour les adeptes de cette team, un couple sain est un couple qui n’a AUCUN secret. Leurs arguments ?

  • Construire la confiance : En étant totalement transparent, on montre qu’on n’a rien à cacher et on pose des bases solides pour une confiance mutuelle.
  • Éviter les “bombes à retardement” : Un secret découvert plus tard, même anodin, peut faire bien plus de dégâts qu’une conversation honnête au bon moment. “Ah, au fait, mon ex travaille dans ton service…” OUPS.
  • Montrer qu’on assume : Parler de son passé, c’est aussi une façon de dire “Voilà d’où je viens, c’est ce qui m’a construit(e), et je l’assume pleinement”. C’est une preuve de maturité.

Team #JardinSecret (La Discrétion Intelligente)

Pour cette team, le passé appartient au passé et n’a pas forcément sa place dans le présent. Leurs arguments ?

  • Se concentrer sur le présent : Pourquoi polluer une belle histoire naissante avec les fantômes des relations précédentes ? Ce qui compte, c’est ce que vous construisez maintenant.
  • Protéger son/sa partenaire : Certaines informations sont inutiles et peuvent juste créer de l’insécurité ou de la jalousie. Votre partenaire a-t-il VRAIMENT besoin de savoir que votre ex était champion(ne) de salsa acrobatique ? Probablement pas.
  • Garder une part de mystère : Un petit jardin secret, ça peut être sain et même… sexy ! Ne pas tout savoir sur l’autre laisse de la place à la découverte et maintient une certaine fascination.
  • Tout ne se partage pas : Certaines expériences, bonnes ou mauvaises, font partie de votre histoire personnelle et intime. Vous avez le droit de les garder pour vous.

Le Guide Pratique : QUOI, QUAND et COMMENT le Dire ?

Okay, maintenant que les deux camps sont présentés, comment on fait en pratique ? Voici le triage intelligent de Sextuto.

QUOI Dire ? (La Liste des Feux Verts et Oranges )

Les “Feux Verts” : Ce qu’il est souvent sain de partager

Ces informations ont un impact sur qui vous êtes aujourd’hui et sur la dynamique de votre couple. Les partager est souvent une bonne idée.

  • Les grandes étapes de la vie : Une très longue relation, un mariage, un divorce, si vous avez des enfants… ce sont des éléments structurants de votre parcours.
  • Les grandes leçons apprises : Partager ce que vos relations passées vous ont enseigné est très constructif. “Mon ancienne relation m’a appris l’importance de la communication” est bien plus utile que “Mon ex et moi, on s’engueulait tout le temps”.
  • Ce qui impacte directement votre couple :
    • Santé : Avoir (ou avoir eu) une IST est une information capitale à partager pour une sexualité saine et respectueuse.
    • Traumatismes : Si une expérience passée (une rupture violente, une trahison…) affecte votre comportement actuel (peur de l’abandon, jalousie…), l’expliquer peut aider votre partenaire à comprendre vos réactions.
    • Situations pratiques : Vous avez un prêt en commun avec un ex ? Votre ex fait toujours partie de votre cercle d’amis proche ? Mieux vaut le dire.

Les “Feux Oranges” : La zone de prudence où il faut réfléchir à deux fois

body count, Parler de son Passé

Ici, on entre dans la zone dangereuse. Ces sujets ont un potentiel de nuisance élevé pour un bénéfice quasi nul.

  • Le fameux “Body Count” (Nombre de partenaires) : C’est LE sujet piège par excellence. Ce chiffre, souvent teinté d’un double standard homme/femme, ne dit rien sur votre valeur ou votre capacité à aimer, mais il est un excellent carburant pour la jalousie et les insécurités. Notre conseil Sextuto ? Plutôt que de donner un chiffre, répondez sur la qualité de votre parcours. Une phrase comme : “J’ai eu les expériences qu’il me fallait pour savoir que c’est toi que je veux aujourd’hui” est bien plus puissante et rassurante qu’un simple nombre.
  • (On consacrera un article entier à ce sujet explosif, mais retenez ceci : votre histoire est plus riche qu’un tableur Excel.)
  • Les détails intimes sur vos ex : “Mon ex était incroyable au lit”, “Mon ex avait un corps de rêve”, “Mon ex et moi, on faisait ça comme ça…”. À BANNIR ABSOLUMENT ! C’est le meilleur moyen de créer des complexes et de l’insécurité chez votre partenaire actuel(le).

QUAND le Dire ? (Le Timing est Crucial)

  • PAS au premier rendez-vous ! Pitié, non. C’est trop lourd, trop tôt. Le premier date, c’est fait pour être léger et découvrir si le courant passe.
  • Le bon moment : C’est quand la relation devient sérieuse, que la confiance mutuelle est bien installée et que vous commencez à vous projeter. La conversation doit venir naturellement, pas comme un interrogatoire. Souvent, c’est après quelques mois, lors d’un moment calme et intime.

COMMENT le Dire ? (La Forme Compte Autant que le Fond)

  • Choisissez un moment calme où vous ne serez pas interrompus.
  • Parlez en “je” et concentrez-vous sur vos ressentis. “J’ai appris de cette expérience que…” plutôt que “Il/Elle était comme ci ou comme ça…”.
  • Soyez honnête, mais pas cruellement graphique. Votre partenaire n’a pas besoin d’un film en 4K de vos ébats passés.
  • Rassurez, rassurez, rassurez ! La phrase magique : “Mon passé a fait de moi la personne que je suis aujourd’hui, mais mon présent et mon futur, c’est avec toi que je veux les construire.”

Et si c’est le Passé de l’Autre qui me Dérange ?

Parfois, c’est vous qui recevez les confidences. Et ça peut piquer. La jalousie rétrospective, ou le “syndrome de Rebecca”, c’est le fait d’être jaloux des relations passées de son partenaire.

  • Écoutez sans juger. Rappelez-vous que cette personne vous fait confiance.
  • Posez des questions pour comprendre, pas pour enquêter. L’objectif est de comprendre son parcours, pas de devenir un détective privé.
  • Rappelez-vous que vous aussi, vous avez un passé.
  • Si la jalousie vous ronge, parlez-en. Dites : “Merci de partager ça avec moi. C’est un peu difficile à entendre et ça me rend un peu insécure, mais je veux travailler dessus parce que notre relation compte pour moi.”

L’Équilibre est la Clé !

Alors, faut-il parler de son passé ? La réponse est : OUI, mais intelligemment.

Il ne s’agit pas de tout déballer sans filtre, ni de construire une forteresse autour de vos secrets. L’équilibre parfait se trouve entre l’honnêteté qui bâtit la confiance et la discrétion qui protège votre intimité de couple.

Partagez ce qui est constructif et ce qui est nécessaire pour que votre partenaire vous comprenne. Gardez pour vous les détails qui ne feraient que blesser ou compliquer les choses.

Votre histoire vous a façonné(e), mais elle ne vous définit pas entièrement. Le plus important, c’est la page que vous êtes en train d’écrire, à deux, aujourd’hui.

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