Femme fontaine

Femme Fontaine & Squirting : Le Guide Complet Sextuto (Point G, Kunyaza…)

Hey les Sextonautes curieux et avides de découvertes ! 👋

Aujourd’hui, on plonge (sans mauvais jeu de mots !) dans un sujet qui fait couler beaucoup d’encre… et parfois bien plus encore : les femmes fontaines ! ⛲️ Oui, ce phénomène fascinant, aussi appelé éjaculation féminine, qui intrigue, excite, et soulève TEEELLEMENT de questions.

Est-ce que ça existe vraiment ? Est-ce que c’est juste du pipi ? Est-ce que toutes les femmes peuvent le faire ? Comment ça marche ? Et surtout… comment peut-on (peut-être) le déclencher ? 🤔

Chez Sextuto, on adore lever le voile sur les mystères du corps et du plaisir. Alors, installez-vous confortablement, on va démystifier ensemble le phénomène de la femme fontaine, sans tabou et avec la dose de fun habituelle ! 😉

C’est Quoi au Juste, une “Femme Fontaine” ? (Spoiler : C’est Pas de la Plomberie) 😉

Quand on parle de “femme fontaine”, on fait référence à l’expulsion involontaire d’un liquide clair et abondant par l’urètre (le même petit canal qui sert à faire pipi, oui !) au moment de l’orgasme ou lors d’une excitation sexuelle intense.

ATTENTION, distinction importante :

  1. L’Éjaculation Féminine : C’est l’expulsion d’un liquide laiteux, plus épais, en petite quantité (quelques millilitres). Ce liquide provient des glandes de Skene (parfois appelées la “prostate féminine”), situées autour de l’urètre. Sa composition est proche de celle du liquide séminal masculin (sans les spermatozoïdes, évidemment !).
  2. Le “Squirting” (ou “Femme Fontaine”) : C’est l’expulsion d’un liquide beaucoup plus abondant (parfois plusieurs centaines de millilitres !), plus clair et aqueux. La composition exacte de ce liquide fait encore débat dans la communauté scientifique, mais il semble être principalement constitué d’un filtrat d’urine très dilué, avec potentiellement des sécrétions des glandes de Skene mélangées.

Alors, pipi ou pas pipi ? 🤔 C’est LA question qui brûle toutes les lèvres ! La réponse est… nuancée. Pour le “squirting” (le phénomène fontaine), oui, il y a une composante urinaire, mais très diluée et modifiée. Ce n’est pas comme faire pipi pendant l’acte. L’odeur et la composition sont différentes. Pour l’éjaculation féminine “pure” (le liquide laiteux), ce n’est pas de l’urine.

Le plus important ? Dans les deux cas, c’est une réaction corporelle naturelle liée au plaisir et à l’excitation, et absolument pas quelque chose dont il faut avoir honte !

Le Mécanisme Secret : Comment se Déclenche le Tsunami ? 🌊

Bon, maintenant qu’on sait ce que c’est (et ce que ce n’est pas), comment ça marche concrètement ?

Le mécanisme exact est encore étudié, mais voici les points clés :

  1. Stimulation Intense : Le phénomène est souvent lié à une stimulation intense et prolongée, en particulier de la zone du point G. Le point G (ou zone de Gräfenberg) est une zone sensible située sur la paroi avant du vagin, à quelques centimètres de l’entrée. Sa stimulation peut provoquer une sensation de plaisir intense et, chez certaines femmes, une envie pressante d’uriner… qui peut précéder l’expulsion du liquide.
  2. Rôle des Glandes de Skene : Ces petites glandes, équivalentes de la prostate masculine, jouent un rôle clé. Elles produisent un liquide qui se mélange (ou pas, selon les cas) à l’urine diluée présente dans la vessie.
  3. Contractions Orgasmiques : Au moment de l’orgasme, les contractions musculaires puissantes du plancher pelvien peuvent entraîner l’expulsion du liquide accumulé via l’urètre.

En gros : Stimulation intense (souvent du point G) ➡️ Activation des glandes de Skene et/ou remplissage de la vessie avec un liquide dilué ➡️ Contractions orgasmiques ➡️ Expulsion du liquide ! ✨

Démystification : Les Idées Reçues sur les Femmes Fontaines (Stop aux C*nneries !) 🚫

Comme tout sujet un peu “mystérieux”, l’éjaculation féminine est entourée de mythes. Mettons les choses au clair :

  • Mythe 1 : “Toutes les femmes peuvent être fontaines.”
    • Réalité : FAUX ! Toutes les femmes ont des glandes de Skene, mais toutes n’expulsent pas de liquide visiblement lors de l’orgasme. Certaines éjaculent une quantité infime, d’autres “squirtent” abondamment, et beaucoup ne font ni l’un ni l’autre. Et c’est PARFAITEMENT NORMAL ! Il n’y a pas de “bonne” ou de “mauvaise” façon d’avoir un orgasme.
  • Mythe 2 : “Être une femme fontaine, c’est avoir de meilleurs orgasmes.”
    • Réalité : FAUX ! L’intensité d’un orgasme est subjective et ne dépend pas de l’expulsion ou non de liquide. Certaines femmes fontaines décrivent des orgasmes incroyables, d’autres trouvent ça juste… différent. Et beaucoup de femmes non-fontaines ont des orgasmes tout aussi puissants et satisfaisants.
  • Mythe 3 : “C’est juste du pipi, c’est sale.”
    • Réalité : FAUX (et culpabilisant !). Comme on l’a vu, la composition est différente de l’urine “classique”. Et surtout, c’est une réponse naturelle du corps au plaisir. Honte zéro !
  • Mythe 4 : “Il faut absolument chercher à devenir fontaine.”
    • Réalité : FAUX ! Si ça arrive, tant mieux, profitez-en ! Mais se mettre la pression pour “squirter” peut tuer la spontanéité et le plaisir. Le but ultime, c’est l’épanouissement sexuel, pas de cocher la case “fontaine”.

Les Méthodes : Comment Explorer et (Peut-être) Faire Chanter la Fontaine ? 🎶

Femme fontaine

Envie d’explorer cette facette du plaisir ? Gardez en tête qu’il n’y a pas de bouton “ON/OFF” magique, mais voici quelques pistes, toujours dans le respect, la communication et le fun :

  1. LA RÈGLE D’OR : Communication et Consentement ! Parlez-en avec votre partenaire. Êtes-vous tous les deux curieux ? À l’aise avec l’idée ? Le dialogue ouvert est la base de toute exploration sexuelle saine.
  2. Détente Maximale : Le stress et la pression sont les ennemis numéro 1 ! Créez une ambiance relaxante, prenez votre temps, concentrez-vous sur le plaisir et les sensations, pas sur l’objectif “fontaine”.
  3. Hydratation : Certaines femmes rapportent que boire de l’eau avant peut favoriser le phénomène (logique, vu la composante aqueuse). Mais n’allez pas boire 3 litres non plus ! 😉
  4. Focus sur le Point G : C’est souvent la clé !
    • Avec les doigts : Insérez un ou deux doigts (propres et lubrifiés !) dans le vagin, paume vers le haut. Courbez légèrement les doigts vers le nombril (“fais-moi signe”) et massez la paroi avant, à quelques centimètres de l’entrée. Cherchez une zone un peu plus rugueuse ou spongieuse. Variez la pression, le rythme. Certaines femmes préfèrent une pression ferme et constante, d’autres des mouvements de va-et-vient.
    • Avec un sextoy : Utilisez un gode ou un vibromasseur spécialement conçu pour la stimulation du point G (avec une tête courbée). Là encore, explorez différentes pressions et vibrations.
  5. La Sensation “Envie de Pipi” : Beaucoup de femmes ressentent une forte envie d’uriner juste avant l’expulsion. C’est NORMAL ! Si cette sensation arrive, au lieu de vous retenir (par peur de faire pipi), essayez de vous détendre et de “pousser” légèrement, comme si vous vouliez uriner. C’est souvent ce lâcher-prise qui déclenche le “déluge”.
  6. Patience et Exploration : Ça ne marche pas forcément du premier coup, ni à tous les coups ! Soyez patiente, explorez votre corps, découvrez ce qui vous plaît. L’auto-exploration est aussi un excellent moyen de se connaître.Zoom Technique : Le Kunyaza et le Rôle Essentiel du Partenaire 🤝Si l’exploration à deux vous tente, le rôle du partenaire est absolument CRUCIAL. Il ne s’agit pas juste d’appuyer sur un bouton magique, mais de créer un environnement de confiance, d’écoute et de stimulation adaptée.
    • Le Kunyaza, une piste à explorer ? Cette technique, souvent associée à la culture rwandaise, est réputée pour induire des plaisirs intenses et parfois le phénomène de “fontaine”. Elle consiste principalement en une stimulation clitoridienne et vulvaire rythmée et prolongée, souvent avec les doigts ou parfois directement avec le pénis (avant pénétration). Le principe est de commencer doucement, avec des frottements légers et rapides sur le clitoris et les petites lèvres, puis d’intensifier progressivement le rythme et la pression, en observant attentivement les réactions de sa partenaire. Le Kunyaza demande de l’endurance, de l’attention et une excellente communication pour ajuster le geste au ressenti. L’idée est de créer une excitation intense et soutenue qui pourrait, chez certaines femmes, saturer les récepteurs de plaisir et déclencher l’expulsion. Mais attention, ce n’est pas une formule magique et ça ne fonctionne pas pour tout le monde !
    • Le Partenaire, Maître du Point G : Au-delà du Kunyaza, le partenaire peut se concentrer sur la stimulation du point G (comme décrit plus haut). Le secret ? L’écoute et l’adaptation !
      • Guidez-moi ! Madame, n’hésitez pas à guider verbalement (“plus fort”, “plus doux”, “là, oui !”) ou physiquement (en posant votre main sur la sienne) votre partenaire.
      • Monsieur (ou Madame !), soyez attentif : Observez les réactions corporelles (respiration, mouvements du bassin, sons), demandez un retour (“Comme ça, ça te plaît ?”), et ajustez la pression, l’angle, le rythme. Un doigt ou deux, paume vers le haut, cherchez la zone G et appliquez une pression ferme et constante, ou des mouvements de va-et-vient, selon ce qui semble le mieux fonctionner. L’utilisation d’un lubrifiant est essentielle pour le confort.
    • Créer un Cocon de Confiance : Le rôle du partenaire est aussi de rassurer et d’encourager. Si la sensation d'”envie de pipi” arrive, rappelez-lui que c’est normal, que c’est ok de se laisser aller, qu’il n’y a aucun jugement. Enlevez toute pression de “performance”. L’objectif est le plaisir partagé, pas forcément le “squirt”.
    • La Patience est une Vertu (et un Aphrodisiaque !) : L’éjaculation féminine peut demander du temps et plusieurs essais. Soyez patient, continuez à explorer ensemble, célébrez chaque étape du plaisir, qu’il y ait “déluge” ou non.

Conseils Pratiques pour Gérer le “Tsunami” (Team Serviettes Power !) 🧖‍♀️

Si vous faites partie de la team fontaine (ou si vous explorez), quelques astuces logistiques :

  • Prévoyez des serviettes ! Beaucoup de serviettes. Ou une alèse waterproof sous les draps. Ça évite le stress de tacher le matelas et ça permet de se lâcher complètement.
  • Embrassez le “mess” ! Voyez ça comme un signe de plaisir intense, pas comme quelque chose de sale ou d’embarrassant. L’humour et la dédramatisation sont vos meilleurs alliés.
  • La douche post-coït deviendra votre meilleure amie. 😉

Le Plus Important : Le Plaisir Avant Tout ! ✨

Que vous soyez fontaine, que vous éjaculiez un peu, ou rien de tout ça, rappelez-vous que le but ultime est le PLAISIR partagé et l’épanouissement sexuel. L’éjaculation féminine est une des nombreuses facettes de la sexualité féminine, fascinante certes, mais pas indispensable pour atteindre des sommets.

Concentrez-vous sur la connexion avec votre partenaire, sur vos sensations, sur ce qui VOUS fait vibrer. Explorez, communiquez, amusez-vous, et célébrez la diversité incroyable des corps et des plaisirs !

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